On avait coutume autrefois de conseiller aux femmes enceintes de manger pour deux. Aujourd'hui, l'obésité augmente et les médecins tirent certaines sonnettes d'alarmes : l'obésité est en effet un facteur à risques pour le futur bébé.
Tout d'abord, le risque d'enfant mort-né est grandement augmenté si sa mère présente un IMC supérieur à la normale. En effet, il est plus difficile de percevoir une éventuelle baisse des mouvements du foetus en raison de la graisse. De plus, le débit sanguin placentaire est menacé, tandis que les apnées du sommeil augmentent par manque d'oxygénation.
De plus, l'obésité maternelle peut influer sur le développement du bébé en favorisant à terme les risques cardiaques et neurologiques de celui-ci. Il peut également naître avec des malformations macrosomiales (gabarit anormal). Enfin, l'obésité infantile entre deux et quatre ans est un risque encouru par les enfants portés par une mère en large excès de poids.
Bien évidemment, de nombreux dangers existent également pour la mère, et ce durant la grossesse comme au moment de l'accouchement... En Angleterre, on refuse de ce fait la fécondation in-vitro aux femmes dont l'IMC dépasse 35. Par ailleurs, les femmes en surpoids risquent davantage de connaître des problèmes d'infertilité.
Il convient logiquement donc de faire attention à sa santé afin de protéger celle de son futur enfant. A l'instar des fumeuses qui essayent d'arrêter la cigarette pour leur grossesse, perdre du poids pour attendre un enfant peut être judicieux dans certains cas.